Projets

Ogives des Vagues

Ogives des Vagues est un projet emblématique, incarnant une vision architecturale unique pour le Centre de Surveillance Maritime d’Airbus, implanté dans le sud-ouest de l’océan Indien. Conçu par Hamid Bouchaala en collaboration avec BAW Architecture, ce bâtiment réunit innovation technologique, respect du patrimoine local et contextualisme architectural. S’élevant sur le littoral des Comores, il célèbre à la fois l’identité géographique et culturelle de l’archipel, tout en répondant à des impératifs stratégiques et fonctionnels. Trois ogives monumentales, méticuleusement conçues, symbolisent les trois îles principales des Comores – Grande Comore, Mohéli et Anjouan – et forment le cœur de cette composition architecturale.

Chaque ogive incarne une fonction spécifique. La plus petite, conçue comme un volume technique, abrite les paraboles satellitaires essentielles aux communications et aux systèmes de surveillance maritime. La plus grande devient le centre névralgique des opérations, regroupant des salles de contrôle équipées de technologies de pointe, des salles de réunion, des cellules de crise, des postes de commandement, un auditorium et des espaces réservés aux douanes. Enfin, la troisième ogive est dédiée aux espaces de convivialité et d’accueil, comprenant des restaurants, une résidence hôtelière haut de gamme pour diplomates, chefs d’État et officiers militaires, offrant un cadre raffiné et fonctionnel. À ces volumes s’ajoute une marina militaire équipée de vaisseaux d’interception et d’hélicoptères, complétée par une caserne militaire, renforçant la capacité stratégique et défensive du site.

L’architecture du projet puise son inspiration dans les vagues de l’océan Indien, leur mouvement fluide et leur énergie, traduits dans les lignes dynamiques des ogives. Ces formes, recouvertes de treillis métalliques tressés évoquant les lianes utilisées dans les pratiques agricoles locales, incarnent l’unité et la singularité de l’archipel. Les jeux d’ombres et de lumière produits par ces treillis enrichissent l’expérience visuelle tout en assurant une protection contre le climat tropical. En associant matériaux locaux et technologies modernes, le projet illustre une harmonie entre tradition et innovation. Les façades en métal et bois, les treillis recyclables et les panneaux solaires intégrés témoignent d’un engagement envers la durabilité et la résilience face aux conditions maritimes exigeantes.

Au rez-de-chaussée, le hall principal, baigné de lumière naturelle grâce à une grande verrière, agit comme une passerelle entre l’intérieur et l’extérieur, accueillant à la fois personnel et visiteurs dans un espace monumental. Des jardins symboliques, plantés d’ylang-ylang et de vanille, rappellent la biodiversité comorienne et relient le site à son contexte local. L’ensemble du complexe est conçu pour une efficacité optimale, avec des systèmes bioclimatiques assurant une ventilation naturelle et un éclairage optimal, tout en limitant l’impact écologique grâce à la récupération des eaux pluviales et à une orientation soigneusement étudiée.

La sémiologie du projet est forte et évocatrice. Les trois ogives ne sont pas seulement des volumes architecturaux, mais des symboles des Comores, traduisant l’histoire, la géographie et les ambitions de l’archipel. L’union entre les formes fluides et les structures robustes exprime un équilibre entre la force de la nature et l’innovation humaine. Les matériaux tissés et les motifs inspirés des pratiques locales transforment une tradition ancestrale en un langage architectural universel, ancrant le bâtiment dans son territoire tout en le projetant dans le futur.

Porté par un consortium international réunissant plusieurs nations, le projet Ogives des Vagues devient également un exemple de coopération et de dialogue global. L’implication de parties prenantes variées, des architectes aux ingénieurs en passant par les experts locaux, témoigne d’une synergie unique, au service d’une architecture contextuelle et visionnaire. L’alliance des compétences locales et internationales, associée à une compréhension fine des enjeux environnementaux et culturels, fait de ce centre une référence en matière de durabilité, de fonctionnalité et d’esthétique.

Ce projet ne se limite pas à un simple bâtiment ; il est une déclaration. Il raconte l’histoire des Comores, de leur richesse naturelle et culturelle, tout en incarnant un avenir marqué par l’innovation et la coopération internationale. Ogives des Vagues est une œuvre qui transcende les frontières entre tradition et modernité, unissant patrimoine et technologie pour offrir une vision de l’architecture où chaque élément – des formes fluides aux détails les plus minutieux – devient un hommage au contexte unique de l’océan Indien. Symbole de résilience et d’ambition, ce projet redéfinit le rôle de l’architecture dans un monde en perpétuelle mutation.

Type d’Information

Architecture et Contexte Culturel et Naturel : Le projet incarne une harmonie entre modernité et tradition, intégrant les forces naturelles et les identités anthropologiques des Comores.

Détails du Projet

1. Analyse contextuelle et insertion spatiale

Contexte naturel :

L’océan Indien joue un rôle central dans la géographie et l’identité des Comores. La morphologie du territoire, sculptée par les vagues et les alluvions, a inspiré les lignes architecturales du bâtiment.

Le projet est situé à proximité du littoral, s’intégrant discrètement dans le paysage pour respecter les vues panoramiques et minimiser son impact écologique.

Contexte culturel :

Les pratiques traditionnelles, comme la cueillette de la vanille avec des lianes, ont influencé la conception structurelle, transformant les motifs naturels en un langage architectural moderne.

2. Expression architecturale

Les trois ogives :

Trois grandes structures en forme d’ogives, représentant les trois îles principales des Comores (Grande Comore, Mohéli, Anjouan), s’élèvent au-dessus du bâtiment. Ces ogives symbolisent la force et la solidarité de l’archipel.

Les ogives sont recouvertes de treillis métalliques tressés, rappelant les lianes utilisées dans la cueillette traditionnelle de la vanille, et permettent des jeux de lumière et d’ombre évoquant les mouvements de l’eau.

Structure tressée en métal :

Inspirée des lianes comoriennes, cette structure enveloppe certaines parties du bâtiment, offrant une ventilation naturelle et un effet de texture organique en harmonie avec le paysage.

Lignes fluides et dynamiques :

Les formes générales du bâtiment évoquent le mouvement des vagues et des courants marins, traduisant la puissance de l’océan tout en ancrant le projet dans le contexte local.

3. Organisation fonctionnelle

Rez-de-chaussée :

• Hall d’entrée : Un espace monumental baigné de lumière naturelle grâce à une verrière qui rappelle la transparence de l’eau.

• Espaces de surveillance : Des bureaux et salles de contrôle dotés d’équipements technologiques avancés, orientés vers le littoral pour permettre une vue directe sur la mer.

• Espaces collaboratifs : Des zones de réunion et de coworking destinées aux équipes d’Airbus et aux partenaires locaux.

Étage supérieur :

• Terrasse panoramique : Inspirée des plages comoriennes, elle offre un espace de détente avec des vues imprenables sur l’océan et les îles environnantes.

Espaces extérieurs :

• Jardin symbolique : Paysagé avec des plantes locales comme la vanille et le ylang-ylang, il reflète l’importance de la biodiversité comorienne.

4. Approche sémiologique

Symbole des vagues :

Le bâtiment lui-même est conçu comme une métaphore des vagues de l’océan Indien, traduisant la puissance et la fluidité qui définissent les Comores.

Alluvions et vie :

Les éléments tressés rappellent la richesse apportée par les courants océaniques qui déposent les alluvions, symbolisant la fertilité et la vie.

Culture comorienne :

Les motifs et matériaux utilisés dans l’architecture honorent les traditions locales, tout en les réinterprétant dans un langage contemporain.

Les trois îles :

Les ogives mettent en valeur l’unité de l’archipel tout en soulignant la singularité de chaque île.

5. Construction et durabilité

Matériaux locaux et biosourcés :

Le béton est utilisé pour la base structurelle, tandis que le bois et le métal recyclé sont privilégiés pour les éléments secondaires.

Énergie renouvelable :

Intégration de panneaux solaires sur les toits des ogives pour alimenter les installations en énergie.

Systèmes de récupération des eaux de pluie pour les besoins opérationnels.

Design bioclimatique :

Les structures tressées favorisent la ventilation naturelle et protègent l’intérieur du bâtiment de la chaleur tropicale.

L’orientation optimise l’éclairage naturel, réduisant la consommation énergétique.

6. Contexte Environnant

Environnement maritime :

Situé sur la côte, le centre est conçu pour résister aux conditions climatiques locales (vents, humidité, sel marin).

Paysage exotique :

L’intégration du bâtiment dans son environnement met en valeur les caractéristiques naturelles des Comores, tout en les respectant.

Interaction avec la communauté locale :

Le projet favorise un dialogue avec les populations locales à travers son architecture inspirée des traditions et sa mission environnementale.

Conclusion

« Ogives des Vagues” est un projet visionnaire qui incarne les valeurs d’innovation, de durabilité et de respect de l’environnement de Airbus Defence & Space. À travers une architecture fluide et symbolique, il s’inscrit dans le paysage comorien tout en répondant aux défis contemporains de la surveillance maritime et de la préservation écologique. Ce centre devient un phare de modernité en harmonie avec son environnement exotique et sa culture locale.

« Strate en Résonance »

Strate en Résonance transcende le simple projet architectural pour devenir une véritable réflexion sur l’interaction entre un lieu, ses habitants et son environnement naturel. Implanté sur les hauteurs de Sèvres, ce campus de design conçu pour l’école Strate établit un dialogue subtil entre le tissu urbain des immeubles résidentiels voisins et la majesté boisée de la forêt environnante. Le projet met en œuvre une approche où la pédagogie, le paysage et l’innovation coexistent harmonieusement, offrant un espace où chaque détail reflète la créativité et le respect du site. Inspirée des strates géologiques et des rythmes naturels de son emplacement, l’architecture adopte une composition horizontale en terrasses successives qui s’intègre naturellement dans la pente du terrain, créant une transition fluide entre le bâti et la nature.

Les volumes construits s’insinuent avec élégance entre les arbres, laissant la forêt se prolonger sur les toitures végétalisées et dans les percées visuelles offertes par de grandes ouvertures vitrées. Les façades, alternant verre sérigraphié et bois lamellé-collé, jouent avec la lumière pour refléter la forêt et changer d’apparence au fil des saisons, établissant une relation constante entre l’intérieur et l’extérieur. Les colonnes élancées rappellent les troncs des arbres, tandis que les espaces ouverts évoquent des clairières propices à la rencontre et à la créativité. Chaque détail de l’architecture, des motifs fractals des façades aux lignes fluides des aménagements intérieurs, illustre l’esprit innovant et numérique qui anime l’école, en écho à sa vocation pédagogique.

Les espaces sont conçus pour maximiser la flexibilité et répondre aux besoins évolutifs des étudiants. Les plateaux modulables permettent une alternance entre ateliers, laboratoires et zones collaboratives, tandis que chaque espace de travail s’ouvre sur la forêt, offrant un cadre stimulant et apaisant. Un amphithéâtre semi-enterré, orienté vers la nature, devient un lieu central pour conférences, ateliers et expositions, intégrant pleinement l’environnement dans l’expérience pédagogique. En matière de durabilité, le campus privilégie des matériaux biosourcés tels que le bois local et des enduits à base de terre pour les finitions intérieures. La conception bioclimatique favorise les apports solaires passifs, la ventilation naturelle et l’utilisation des eaux pluviales pour irriguer les espaces verts, tandis que les bâtiments modulaires et démontables réduisent l’impact environnemental tout en offrant une flexibilité future.

S’intégrant parfaitement dans le paysage urbain, le projet préserve une échelle humaine en dialoguant avec les immeubles voisins par l’utilisation de matériaux chaleureux comme le bois et la végétation. Les espaces extérieurs, partagés entre les étudiants et les habitants du quartier, créent des opportunités d’échange et de lien social. En parallèle, la forêt de Sèvres est mise en valeur à travers des chemins aménagés et une galerie à ciel ouvert exposant les travaux des étudiants, établissant un pont entre art et nature. Strate en Résonance est bien plus qu’un campus : il devient une extension harmonieuse de son environnement, un lieu où innovation et durabilité se rejoignent pour offrir un cadre d’apprentissage unique et inspirant. Avec ce projet, il a été illustré une vision de l’architecture qui célèbre la symbiose entre l’homme et la nature, tout en incarnant l’esprit créatif et progressiste de l’école Strate.

Type d’Information

Architecture, Urbanisme et Paysage : Le projet articule une réponse spatiale et symbolique aux contrastes du site (urbain/rural), tout en intégrant les valeurs éducatives et créatives de l’institution.

Détails du Projet

1. Analyse contextuelle et insertion spatiale

Morphologie urbaine : L’école s’intègre dans la continuité des immeubles environnants, mais avec une volumétrie décomposée en terrasses et paliers pour s’adapter à la topographie.

Paysage forestier : Les volumes construits semblent “glisser” entre les arbres, préservant les percées visuelles vers la forêt et intégrant la végétation dans l’architecture.

2. Expression architecturale

Formes organiques et stratifiées : Le bâtiment reprend une composition en “strates”, en écho à la vocation de l’école et à la géologie des hauteurs de Sèvres.

Jeu de transparence : Les façades utilisent des matériaux comme le verre sérigraphié ou le bois lamellé-collé pour refléter l’environnement naturel et filtrer la lumière.

3. Approche sémiologique

Références symboliques : Les lignes architecturales s’inspirent des arbres environnants, avec des colonnes élancées rappelant des troncs et des espaces ouverts évoquant des clairières.

Motifs inspirés du design : Les éléments de façade et d’aménagement intérieur intègrent des motifs issus de l’univers du design numérique (fractales, lignes fluides) pour exprimer la créativité et la modernité.

4. Fonctionnalité et pédagogie

Espaces modulables : Des plateaux flexibles permettent de répondre aux besoins évolutifs des étudiants (ateliers, laboratoires numériques, coworking).

Dialogue intérieur/extérieur : Chaque espace de travail bénéficie d’une connexion visuelle ou physique à la forêt pour stimuler l’inspiration et le bien-être.

Amphithéâtre naturel vitré : Une structure semi-enterrée ouverte vers la forêt et vers Paris sert d’espace polyvalent pour des conférences, ateliers ou expositions.

5. Durabilité

Matériaux biosourcés : Utilisation de bois local pour les structures principales, complétée par des enduits terre pour les finitions intérieures.

Conception bioclimatique : Orientation optimisée pour réduire les besoins énergétiques, ventilation naturelle et récupération des eaux pluviales.

Coût carbone réduit : Construction modulaire et démontable pour minimiser l’impact environnemental.

Contexte Environnant

1. Immeubles de logement :

• L’architecture joue sur une transition douce avec les bâtiments voisins par une échelle progressive et des façades “domestiquées” (bois et végétation intégrée).
• Les espaces extérieurs de l’école servent de lieu d’interaction entre étudiants et résidents locaux.
• 
  

1. Forêt de Sèvres :

• Le projet valorise la forêt en préservant les arbres matures et en intégrant des chemins publics connectant l’école à la nature.
• Une “galerie en plein air” propose une exposition permanente des travaux des étudiants dans les sentiers forestiers.

1. Tendances pédagogiques :

• Répondre aux besoins d’un espace inspirant pour une école axée sur la créativité numérique et le design de demain.
• Soutenir une démarche éducative respectueuse de l’environnement et propice au bien-être.

Conclusion

Strate en Résonance traduit une vision de l’architecture en harmonie avec son environnement, alliant nature et innovation. À travers son intégration spatiale et ses références

sémiologiques, ce campus devient une extension à la fois du paysage naturel et du tissu urbain, reflétant les valeurs de créativité, de durabilité et de pédagogie de l’école Strate.

« Lisière Habitée » 

Lisière Habitée est une résidence étudiante de 36 logements qui explore une intégration harmonieuse avec son environnement urbain, éducatif et naturel. Situé sur les hauteurs de Sèvres, entre des immeubles de logement, l’école de design Strate et la forêt de Sèvres, ce projet propose une architecture en dialogue avec ces trois dimensions. Le bâtiment devient une interface vivante où chaque composante du site trouve une résonance architecturale et sémiologique.

Lisière Habitée est nichée sur les hauteurs de Sèvres et incarne une synthèse architecturale raffinée où tradition et modernité dialoguent harmonieusement. Ce projet, conçu pour une résidence étudiante contemporaine, se distingue par une sensibilité au contexte local, un design épuré et une intégration respectueuse dans son environnement. Inspirée des immeubles de logement voisins, de la forêt de Sèvres et de la proximité avec l’école de design Strate, cette architecture réinterprète les codes régionaux à travers une écriture moderne. Avec ses façades en béton blanc, ses menuiseries en aluminium laqué et sa toiture à quatre pentes, la résidence s’affirme comme une structure lumineuse et sobre, tout en mettant en avant une conception bioclimatique et des espaces conçus pour inspirer créativité et convivialité.

Les volumes du bâtiment traduisent une approche de contextualisme architectural et sémiologique en phase avec les caractéristiques du site. La toiture, bien qu’inspirée des constructions traditionnelles, se distingue par des lignes épurées et des proportions modernes qui marient histoire et innovation. Les façades blanches, en béton enduit, réfléchissent la lumière naturelle, apportant une élégance sobre qui dialogue avec les immeubles environnants tout en contrastant délicatement avec la végétation luxuriante de la forêt. L’architecture fait également écho à l’esprit de l’école de design voisine : les volumes s’articulent en strates dynamiques, clin d’œil aux explorations formelles des étudiants, tandis que les espaces communs s’imposent comme des lieux d’échange et d’exposition, favorisant la synergie entre les résidents et la communauté créative.

L’organisation spatiale de la résidence repose sur une compréhension fine des besoins des étudiants et des opportunités offertes par le site. Les 36 logements, principalement des studios, offrent un espace compact mais lumineux, avec de larges fenêtres orientées sur les vues remarquables de la forêt et des horizons urbains. Ces espaces privés sont complétés par des espaces communs, tels qu’une grande salle de coworking et un jardin partagé, qui encouragent l’échange et la convivialité. La résidence s’intègre de manière ergonomique dans le quartier grâce à un chemin piéton reliant l’entrée principale aux immeubles voisins et à l’école de design, créant ainsi un lien entre le bâti et les activités environnantes. À l’intérieur, la circulation est optimisée par des noyaux verticaux baignés de lumière naturelle, garantissant une expérience agréable et fluide pour les usagers.

Les choix de matériaux et de conception reflètent une démarche responsable et durable. Le béton blanc utilisé pour les façades, à faible teneur en carbone, et les menuiseries en aluminium recyclable témoignent de cette approche écologique. La toiture intègre des panneaux solaires discrets sur ses versants sud pour maximiser l’utilisation des énergies renouvelables, tandis que certains volumes secondaires sont dotés de toitures végétalisées qui participent à la gestion durable des eaux pluviales. L’orientation du bâtiment, pensée pour optimiser les apports solaires passifs en hiver et minimiser les surchauffes estivales grâce à des brise-soleil intégrés, traduit une réflexion bioclimatique qui réduit les besoins énergétiques tout en garantissant un confort optimal.

Le projet s’articule également autour d’une narration architecturale riche en symboles. La pureté du blanc des façades reflète à la fois la neutralité et l’universalité, des qualités en parfaite résonance avec les aspirations des résidents, tandis que les formes simples et sobres traduisent une posture respectueuse envers l’environnement et le patrimoine. Cette simplicité formelle devient un langage qui unit logement, création et immersion dans la nature, créant une continuité entre les espaces de vie, de travail et de contemplation. Les terrasses privées, insérées dans les volumes par un jeu de décrochés, offrent des moments d’intimité et d’évasion, tout en dynamisant la silhouette générale du bâtiment.

En tant que porte d’entrée vers la forêt de Sèvres, la résidence s’efface doucement dans le paysage grâce à des cheminements piétons qui traversent patios et clairières, prolongeant la nature jusque dans les espaces de vie. Les espaces communs, tout en sobriété et modernité, s’imposent comme des lieux d’interaction qui reflètent les valeurs d’innovation et de design propres à l’école voisine. Ce dialogue constant entre bâti et nature, entre tradition et modernité, confère à la résidence une identité unique et harmonieuse.

En orchestrant une symbiose entre étudiants, résidents locaux et communauté pédagogique, Lisière Habitée transcende sa fonction initiale pour devenir un espace vivant, propice à la réflexion, à la créativité et au partage. Cette résidence étudiante s’inscrit dans une continuité fluide entre l’innovation architecturale, l’engagement écologique et le respect du patrimoine. À travers une écriture subtile et une attention minutieuse aux détails, elle illustre une vision de l’habitat étudiant où chaque élément, de la lumière naturelle à la texture des matériaux, participe à l’élaboration d’un cadre de vie inspirant et durable.

Type d’Information

Architecture et Habitat : Le projet met en avant un concept où la résidence étudiante est un catalyseur social et spatial, alliant vie collective, durabilité, et connexion au paysage environnant.

Détails du Projet

1. Analyse contextuelle et insertion spatiale

Transition urbaine-naturelle : Le bâtiment s’inscrit comme une lisière entre l’espace construit (immeubles, école) et la forêt, avec des volumes qui s’étagent pour épouser la pente du site.

Lecture des usages : Les espaces communs de la résidence (salle de coworking, cuisine partagée) font écho à l’activité créative de l’école de design, tandis que des cheminements piétons relient le bâtiment aux immeubles voisins et à la forêt.

2. Expression architecturale

Stratification des volumes : Les logements sont regroupés en “modules” qui s’empilent de façon légèrement décalée, rappelant les strates géologiques des hauteurs de Sèvres.

Matérialité mixte : Mélange de béton brut et bois pour évoquer simultanément le cadre bâti urbain et la nature environnante. Les façades intègrent des claustras en bois évoquant le rythme des troncs d’arbres.

Toitures végétalisées : Certaines toitures sont accessibles aux étudiants sous forme de terrasses-jardins, prolongeant visuellement la forêt.

3. Approche sémiologique

Dialogues formels :

• Avec les immeubles voisins : Une volumétrie à l’échelle humaine, des façades rythmées par des percées régulières, et des alignements discrets pour dialoguer avec les bâtiments résidentiels environnants.
• Avec l’école de design : L’intégration de motifs et de matériaux contemporains (métal perforé, verre sérigraphié) reflète la créativité et la modernité.
• Avec la forêt : Une silhouette douce, fragmentée, qui “se dissout” visuellement dans la végétation.

Récit architectural : Chaque logement est pensé comme un “nid”, un espace protégé avec des ouvertures orientées pour offrir des vues sur la canopée ou les horizons urbains.

4. Fonctionnalités spécifiques

Espaces partagés :

• Une grande salle commune avec vue panoramique sur la forêt, équipée pour le travail collaboratif et les événements étudiants.
• Des terrasses et patios arborés pour encourager les échanges entre résidents.

Circulation fluide :

• Un parcours piéton “en boucle” relie la résidence à l’école et aux immeubles voisins, favorisant l’interaction.
• Des cheminements en bois intégrés à la pente, reliant la résidence à la forêt pour des promenades ou des moments de détente.

5. Durabilité et conception bioclimatique

Orientation optimisée : Les logements bénéficient d’un éclairage naturel maximal, avec des protections solaires adaptées pour éviter la surchauffe.

Récupération des ressources : Systèmes de récupération des eaux pluviales pour l’irrigation des jardins et panneaux solaires pour couvrir une partie des besoins énergétiques.

Matériaux biosourcés : Utilisation de bois certifié pour les revêtements et de béton à faible empreinte carbone.

Contexte Environnant

1. Immeubles de logement :

• Le projet respecte les gabarits des bâtiments existants, avec une hauteur modérée et une implantation qui préserve la vue pour les résidents voisins. 
• Des espaces de convivialité extérieurs permettent aux étudiants et aux habitants des immeubles de se rencontrer.

1. École de design Strate :

• Une collaboration est envisagée pour intégrer des projets d’étudiants en design dans les espaces communs de la résidence, renforçant le lien avec l’école.
• Les espaces partagés de la résidence peuvent accueillir des ateliers ou expositions temporaires.

1. Forêt de Sèvres :

• Le bâtiment agit comme une “porte” vers la forêt, avec des sentiers piétons connectés et des espaces extérieurs inspirés des clairières.
• Les terrasses végétalisées et les jardins offrent une continuité visuelle et écologique avec la nature environnante.

Conclusion

Lisière Habitée transcende la simple fonction d’hébergement pour devenir un espace de vie, de partage et d’apprentissage connecté à son environnement. Par son approche de contextualisme architectural et sémiologique, la résidence établit un équilibre subtil entre la nature, l’urbain et l’humain, incarnant un modèle de durabilité et d’innovation sociale.

“Dialogue des Époques”

Le projet “Dialogue des Époques” propose un hôtel moderne situé dans le prestigieux quartier de Knightsbridge à Londres. Inspiré par le contexte architectural environnant, composé de maisons victoriennes en briques avec frontons, l’hôtel s’inscrit dans une démarche de contextualisme architectural et sémiologique, créant un lien harmonieux entre passé et présent. L’architecture contemporaine, composée de volumes cubiques en métal noir et verre, dialogue avec les maisons victoriennes conservées qui servent de suites luxueuses. Au cœur du projet, un patio intérieur agit comme un espace articulatoire, fusionnant les esthétiques historiques et modernes dans une ambiance à la fois élégante et intemporelle.

Dialogue des Époques se déploie comme une œuvre architecturale où passé et présent s’entrelacent dans une harmonie audacieuse. Conçu pour un quartier emblématique comme Knightsbridge à Londres, ce projet incarne une fusion subtile entre l’architecture victorienne et une modernité affirmée. Niché au milieu des façades en briques et des frontons caractéristiques des maisons historiques, l’hôtel propose une relecture contemporaine qui conserve l’âme du lieu tout en intégrant des volumes cubiques en métal noir et verre, symboles de renouveau et d’innovation. À travers ce dialogue, l’architecture ne se contente pas de juxtaposer l’ancien et le nouveau : elle orchestre un échange esthétique et symbolique où chaque élément enrichit l’autre.

Les proportions verticales des bâtiments d’origine trouvent leur écho dans les cubes modernes qui, superposés et légèrement décalés, insufflent une dynamique visuelle. Les façades alternent entre la chaleur des briques historiques soigneusement restaurées et la froide élégance des surfaces vitrées et métalliques, créant un contraste aussi saisissant qu’équilibré. Au cœur de cet ensemble, un patio central agit comme une articulation vivante entre ces deux univers. Ce jardin intérieur, baigné de lumière et ponctué de végétation luxuriante inspirée des jardins anglais, devient un espace social vibrant, où se croisent les visiteurs autour d’un café ou lors d’expositions culturelles. Les pavés en pierre et les structures en acier renforcent l’idée d’un lieu intemporel, ancré dans l’histoire tout en aspirant à la modernité.

Les maisons victoriennes conservées accueillent des suites de luxe qui célèbrent leur héritage avec des moulures d’époque, des cheminées restaurées et une décoration mêlant classicisme et design épuré. Les cubes contemporains, en revanche, abritent des chambres exécutives baignées de lumière naturelle grâce à de vastes baies vitrées qui encadrent les toits de Londres. Les espaces communs, situés aux niveaux inférieurs, offrent une expérience sensorielle raffinée, marquée par des jeux subtils entre lumière naturelle et artificielle, et par l’utilisation de matériaux nobles comme le marbre et le bois. Chaque détail, des garde-corps métalliques aux luminaires design, traduit un souci constant d’élégance et de cohérence esthétique.

Le projet se distingue également par son engagement en faveur de la durabilité. Les maisons victoriennes, restaurées avec des techniques respectueuses de l’environnement, conservent leur charme d’origine tout en répondant aux exigences énergétiques modernes. Les cubes contemporains, quant à eux, intègrent des façades à double peau et des panneaux solaires discrets pour réduire leur empreinte carbone. Cette approche bioclimatique illustre une volonté d’innovation durable qui ne compromet ni la fonctionnalité ni l’esthétique

Ancré dans l’identité culturelle de Knightsbridge, cet hôtel réinterprète les codes du quartier tout en reflétant son dynamisme et son cosmopolitisme. Le Dialogue des Époques n’est pas seulement une construction : c’est un manifeste architectural qui célèbre l’équilibre entre tradition et innovation. À travers un jeu subtil de proportions, de textures et de matériaux, il offre une expérience immersive où l’histoire et la modernité coexistent, chacune magnifiant l’autre dans un récit architectural unique et intemporel.

Type d’Information

Architecture et Hôtellerie : Le projet explore la coexistence de l’héritage victorien et d’une architecture contemporaine audacieuse, en mettant l’accent sur le confort haut de gamme et l’atmosphère immersive.

Détails du Projet

1. Analyse contextuelle et proportions

• Respect des proportions victoriennes :

• Les volumes contemporains de l’hôtel adoptent les proportions verticales caractéristiques des maisons victoriennes, avec une hauteur alignée aux bâtiments voisins.

• Les cubes superposés recréent le rythme des façades victoriennes, tout en introduisant une esthétique moderne épurée.

• Matérialité et contraste :

• Les façades en métal noir et verre reflètent les teintes sombres des briques victoriennes, tout en offrant un contraste contemporain audacieux.

• Les maisons victoriennes conservées sont restaurées avec soin, leurs détails (frontons, corniches, briques apparentes) sublimés pour valoriser leur caractère historique.

2. Articulation entre ancien et moderne

• Le patio central :

• Un espace lumineux et verdoyant où se rencontrent l’architecture moderne et les maisons victoriennes.

• Le métal noir et le verre des cubes créent des reflets subtils des façades victoriennes, établissant un dialogue visuel et sémiologique.

• Des jeux de niveaux et de matériaux (pavés en pierre, structures en acier) renforcent la transition fluide entre les deux univers.

• Fonctions du patio :

• Espace social, avec un café, un lounge et des zones d’exposition qui mettent en valeur l’histoire du quartier et des œuvres contemporaines.

• Végétation luxuriante inspirée des jardins anglais traditionnels, offrant une ambiance apaisante et immersive.

3. Expression architecturale et sémiologique

• Volumes cubiques contemporains :

• Superposition de cubes légèrement décalés pour créer une composition dynamique, rappelant la stratification historique de Londres.

• Les baies vitrées des volumes modernes encadrent des vues spécifiques sur les maisons victoriennes et les toits du quartier.

• Narratif sémiologique :

• L’hôtel raconte l’histoire de Knightsbridge à travers son architecture : les maisons victoriennes incarnent l’héritage, tandis que les cubes contemporains symbolisent le renouveau et l’innovation.

• Le choix du métal noir, sobre et élégant, évoque l’industrie et la modernité, tandis que le verre apporte légèreté et transparence.

4. Organisation fonctionnelle et expérience utilisateur

• Répartition des espaces :

• Maisons victoriennes : Transformées en suites de luxe, chaque chambre bénéficie d’une décoration qui mélange des éléments classiques (moulures, cheminées d’origine) et contemporains (mobilier design, luminaires épurés).

• Volumes modernes :

• Chambres standard et exécutives dans les cubes supérieurs, bénéficiant de grandes baies vitrées et de vues panoramiques.

• Espaces communs (restaurant, spa, salles de réunion) situés dans les niveaux inférieurs, avec une ouverture sur le patio.

• Expérience sensorielle :

• Un jeu subtil de lumières naturelles et artificielles pour renforcer l’ambiance chaleureuse et sophistiquée.

• Utilisation de matériaux nobles (marbre, bois, acier) pour garantir une expérience hôtelière haut de gamme.

5. Durabilité et conception bioclimatique

• Récupération et réutilisation :

• Les maisons victoriennes sont restaurées avec des techniques de construction durable, en conservant le maximum d’éléments d’origine.

• Les matériaux modernes (métal et verre) sont choisis pour leur recyclabilité et leur faible empreinte carbone.

• Optimisation énergétique :

• Les cubes modernes intègrent des façades à double peau en verre pour une isolation thermique optimale.

• Des panneaux solaires intégrés aux toitures modernes alimentent partiellement les besoins énergétiques de l’hôtel.

Contexte Environnant

1. Maisons victoriennes :

• Leur préservation est essentielle pour ancrer l’hôtel dans l’identité architecturale du quartier.

• Les éléments typiques (frontons, briques, fenêtres à guillotine) sont restaurés pour rehausser leur caractère patrimonial.

2. Quartier de Knightsbridge :

• Le design contemporain reflète le dynamisme et le cosmopolitisme du quartier, tout en respectant son caractère résidentiel et son élégance intemporelle.

3. Culture et tourisme :

• L’hôtel devient un point de repère, attirant aussi bien les visiteurs internationaux que les habitants locaux grâce à son patio ouvert et ses événements culturels.

Conclusion

“Dialogue des Époques” s’affirme comme un projet hôtelier emblématique, où passé et présent cohabitent dans une architecture subtilement pensée. L’articulation entre les volumes modernes en métal noir et verre, et les maisons victoriennes conservées, offre une expérience immersive unique, tout en s’intégrant respectueusement dans le paysage prestigieux de Knightsbridge. Ce projet devient un manifeste de l’équilibre entre patrimoine et innovation.

« L’Élévation en Harmonie : Une Symphonie Architecturale entre Tradition et Modernité »

« L’Élévation en Harmonie” s’inscrit dans un projet ambitieux de surélévation d’un hôtel particulier situé au cœur de la rue privée du Pomereu, dans le prestigieux XVIe arrondissement de Paris. Ce lieu d’exception, marqué par une unité architecturale remarquable composée d’hôtels particuliers en pierre d’inspiration haussmannienne, impose une intervention respectueuse et subtile. Conçu comme une réinterprétation contemporaine des codes classiques de la rue, ce projet intègre un grand portique en béton texturé, structurant la surélévation tout en lui conférant une identité affirmée. La grande baie vitrée qui l’anime établit un dialogue visuel et symbolique avec les ouvertures caractéristiques des bâtiments voisins, tout en offrant une transparence et une modernité assumées.

La composition architecturale de cette surélévation repose sur une lecture attentive du contexte, où chaque détail des façades existantes – corniches, bandeaux et rythmes verticaux – inspire les proportions et le traitement des nouveaux volumes. Le portique en béton, élément central du projet, est travaillé comme une sculpture architecturale. Sa texture, soigneusement pensée, évoque la patine de la pierre tout en affirmant le caractère contemporain du matériau. Placée au centre, la baie vitrée est divisée par des montants métalliques fins, reprenant l’élégance des ferronneries traditionnelles. Ces choix traduisent une volonté de continuité et d’innovation, où l’histoire architecturale du lieu s’enrichit d’un langage nouveau.

Le projet ne se limite pas à un geste esthétique, mais répond également à des besoins fonctionnels précis pour une famille composée d’un couple et de trois enfants. La surélévation accueille une vaste pièce de vie baignée de lumière naturelle, grâce à la hauteur sous plafond généreuse et à l’ouverture panoramique offerte par la baie vitrée. Cet espace central, pensé comme le cœur de la vie familiale, est prolongé par une terrasse végétalisée sur le toit, qui offre un havre de paix en plein cœur de Paris. Un bureau ou une bibliothèque y est également intégré, répondant aux exigences d’un mode de vie contemporain qui mêle activités professionnelles, scolaires et moments de détente.

Dans une démarche de durabilité et d’innovation, le projet privilégie des matériaux à la fois nobles et performants. Le béton texturé, utilisé pour le portique, bénéficie de finitions fines qui rappellent la pierre naturelle tout en garantissant une résistance et une longévité accrues. La baie vitrée, en verre à haute performance, assure une isolation thermique et phonique optimale, indispensable dans un quartier résidentiel calme. La terrasse sur le toit, en plus d’offrir un espace extérieur de qualité, est végétalisée pour améliorer l’isolation et minimiser l’impact écologique de la surélévation. Des panneaux solaires, intégrés de manière discrète, et un système de récupération des eaux pluviales viennent compléter cette approche respectueuse de l’environnement.

Ancré dans un quartier emblématique du XVIe arrondissement, ce projet s’élève avec une grande sensibilité aux attentes stylistiques et patrimoniales de la rue du Pomereu. Chaque intervention, des proportions travaillées du portique à la finesse des détails métalliques, est pensée pour enrichir la beauté et l’harmonie de ce contexte unique. Les hôtels particuliers qui bordent cette rue, avec leurs façades en pierre sculptée et leur élégance intemporelle, imposent une rigueur et une délicatesse dans chaque choix architectural.

« L’Élévation en Harmonie” dépasse ainsi la simple fonction résidentielle pour devenir une expression architecturale où passé et présent dialoguent avec subtilité. En conciliant les attentes esthétiques, fonctionnelles et émotionnelles d’une famille, le projet illustre une vision contemporaine respectueuse des valeurs patrimoniales. Ce geste, à la fois audacieux et maîtrisé, enrichit le paysage architectural du quartier tout en offrant un cadre de vie exceptionnel, inscrit dans une modernité élégante et durable.

Type d’Information

Architecture et Résidentiel Haut de Gamme : Le projet met en avant une écriture architecturale contemporaine, subtilement intégrée à un cadre patrimonial, tout en offrant un espace de vie adapté aux besoins modernes d’une famille.

Détails du Projet

1. Analyse contextuelle et insertion spatiale

• Lecture du contexte architectural :

• La rue du Pomereu est marquée par une homogénéité stylistique, avec des hôtels particuliers aux façades en pierre, ornées de corniches, bandeaux et moulures.

• Les proportions des ouvertures, les rythmes verticaux et horizontaux, ainsi que les matériaux nobles (pierre et ferronnerie) définissent l’identité visuelle du lieu.

• Respect des proportions :

• La surélévation est travaillée pour s’aligner avec les proportions classiques des façades existantes, en s’intégrant harmonieusement à la composition architecturale de l’hôtel particulier.

2. Expression architecturale

• Le grand portique en béton :

• Élément clé de la surélévation, le portique est traité comme une structure sculpturale contemporaine, avec des lignes épurées et des proportions rappelant les encadrements en pierre des fenêtres et des balcons de la rue.

• Le béton est texturé pour évoquer visuellement la patine de la pierre naturelle, créant une continuité matérielle tout en affirmant son identité contemporaine.

• La grande baie vitrée :

• Placée au centre du portique, cette ouverture généreuse est proportionnée pour rappeler les grandes fenêtres des hôtels particuliers tout en offrant une transparence moderne.

• Elle est divisée par des montants fins en métal noir qui reprennent la finesse des ferronneries traditionnelles.

3. Approche sémiologique

• Dialogues historiques et contemporains :

• Le projet s’inscrit dans un rapport de continuité historique, où la surélévation devient une réinterprétation contemporaine des éléments architecturaux classiques.

• Les proportions du portique et de la baie vitrée reflètent les rythmes des pierres, corniches et bandeaux existants, tout en proposant une esthétique résolument moderne.

• Symbolique familiale :

• La surélévation est pensée comme un “nouveau chapitre” dans la vie de l’hôtel particulier, symbolisant l’évolution et l’adaptation des espaces à la vie familiale.

4. Organisation fonctionnelle et usage familial

• Nouvelle répartition des espaces :

• La surélévation accueille une grande pièce de vie lumineuse qui devient le cœur familial, avec une vue dégagée sur la rue privée et un accès direct à une terrasse sur le toit.

• Un bureau ou un espace bibliothèque est intégré dans la surélévation pour répondre aux besoins professionnels ou scolaires de la famille.

• Optimisation du confort :

• Une hauteur sous plafond généreuse et une grande baie vitrée maximisent la lumière naturelle.

• Des stores ou des volets coulissants intégrés à la structure permettent de gérer l’intimité et l’apport lumineux.

5. Matériaux et durabilité

• Béton texturé :

• Utilisé pour le portique, il est traité avec des finitions fines (mat ou sablé) pour évoquer la pierre tout en offrant la résistance et la durabilité du matériau contemporain.

• Baie en verre à haute performance :

• Double vitrage avec protection thermique et phonique, essentiel pour le confort dans un quartier résidentiel calme.

• Intégration écologique :

• La terrasse sur le toit est végétalisée pour améliorer l’isolation et minimiser l’impact écologique de la surélévation.

• Systèmes de récupération des eaux pluviales et panneaux solaires discrètement intégrés sur le toit.

6. Contexte Environnant

1. Hôtels particuliers de la rue du Pomereu :

• Caractérisés par leur élégance classique, leurs façades en pierre et leurs détails soignés.

• L’unité stylistique de la rue impose une grande sensibilité dans l’intervention architecturale.

2. Rue de Longchamp et le XVIe arrondissement :

• Connu pour son caractère résidentiel haut de gamme, le quartier valorise les projets qui préservent le patrimoine tout en proposant des solutions contemporaines discrètes.

Conclusion

« L’Élévation en Harmonie” traduit une démarche architecturale respectueuse et ambitieuse, où la surélévation d’un hôtel particulier devient une opportunité de réinterpréter les codes classiques de la rue du Pomereu dans un langage contemporain. En conciliant proportions historiques et matériaux modernes, le projet répond aux attentes esthétiques, fonctionnelles et émotionnelles d’une famille, tout en enrichissant le caractère unique de ce quartier prestigieux.

Mécanique des Arches : Une Réinterprétation du Patrimoine Industriel

Le projet “Mécanique des Arches”, situé à Issy-les-Moulineaux, réinvente un aqueduc ferroviaire historique en y intégrant des espaces contemporains fonctionnels tout en rendant hommage à l’histoire industrielle et ferroviaire du site. Sous les arches imposantes de cet édifice en pierre, qui porte les trains régionaux vers les Yvelines, s’inscrit une intervention architecturale audacieuse inspirée du dessin des roues des locomotives à vapeur. Ce motif, emblématique d’une époque révolue, trouve une nouvelle vie dans les façades des arches, grâce à une composition de structures métalliques et de panneaux en bois. Le projet, réalisé en filière sèche sous la direction de l’atelier Dubosc et Landowski, se distingue par sa capacité à conjuguer mémoire historique et innovation architecturale.

L’aqueduc, élément structurant du paysage d’Issy-les-Moulineaux, incarne l’héritage industriel de la région. Ses arches régulières et massives en pierre imposent un dialogue respectueux entre le passé et le présent. Les interventions contemporaines, conçues comme des inserts réversibles, ne modifient pas la structure d’origine mais s’y insèrent harmonieusement. Chaque arche devient une unité fonctionnelle autonome, abritant bureaux, ateliers créatifs, espaces culturels ou commerciaux. Une promenade piétonne longe l’aqueduc, offrant aux visiteurs un accès fluide aux différents espaces tout en valorisant la monumentalité de l’ouvrage. Ce dialogue entre ancien et moderne s’exprime avec subtilité, préservant l’identité du site tout en renouvelant ses usages.

Le dessin des roues de locomotives, avec leurs rayons rayonnants et leurs cercles parfaits, inspire les façades des nouveaux locaux. Des structures circulaires en métal ajouré, réalisées en acier corten ou en aluminium laqué, s’insèrent dans les cadres des arches, rappelant les jantes et les rayons des machines d’autrefois. Ces motifs filtrent la lumière naturelle, créant des jeux d’ombres mouvantes qui évoquent le mouvement des roues en rotation. Les panneaux en bois lamellé-collé, utilisés comme remplissages, adoucissent la rigueur du métal tout en établissant une connexion chaleureuse avec les espaces intérieurs. Ce mariage entre lumière, transparence et matériaux nobles confère au projet une esthétique à la fois technique et poétique.

La réalisation en filière sèche repose sur des principes de modularité et de réversibilité. Les structures métalliques préfabriquées, montées sans modification des arches existantes, minimisent l’impact sur le patrimoine et garantissent la durabilité du projet. Le bois lamellé-collé, choisi pour son faible impact environnemental, dialogue harmonieusement avec la pierre historique de l’aqueduc. Cette méthode de construction réduit les nuisances sur site tout en offrant une grande flexibilité d’usage. En intégrant des techniques modernes à une structure séculaire, le projet met en lumière la pertinence de l’innovation pour la valorisation du patrimoine.

Hamid Bouchaala, influencé par sa formation au sein de l’atelier Dubosc et Landowski, a joué un rôle clé dans la conception sémiologique du projet. Il a su transposer l’histoire ferroviaire des locomotives à vapeur en une lecture contemporaine, où chaque façade devient une œuvre d’ingénierie et de design. Sa maîtrise des techniques de construction en filière sèche a permis de transformer cette vision conceptuelle en une réalisation architecturale aboutie. Ce projet témoigne de l’importance de l’héritage industriel dans l’identité d’un territoire et de sa capacité à inspirer des solutions créatives et durables.

Issy-les-Moulineaux, en pleine mutation, offre un contexte idéal pour ce type d’intervention. La commune, avec son passé industriel et son présent tourné vers l’innovation, incarne le croisement de ces temporalités. L’aqueduc, élément patrimonial emblématique, trouve ici une nouvelle vie, transformé en un espace à usages multiples tout en conservant son caractère monumental. Les références aux locomotives, symboles de l’ingéniosité mécanique, ancrent le projet dans l’histoire locale tout en créant une identité visuelle forte et reconnaissable.

« Mécanique des Arches » illustre une symbiose réussie entre patrimoine et modernité. Par son approche respectueuse et inventive, ce projet réinvente les usages de l’aqueduc ferroviaire, offrant un exemple inspirant de réhabilitation contemporaine. À travers ses façades inspirées des roues de locomotives, sa construction en filière sèche, et son intégration harmonieuse dans le paysage, il devient une référence en matière de valorisation patrimoniale et de design architectural.

Type d’Information

Architecture et Patrimoine Ferroviaire : Le projet allie une interprétation sémiologique de l’histoire des locomotives à vapeur à une architecture contemporaine et durable, utilisant des techniques de construction légère.

Détails du Projet

1. Analyse contextuelle et intégration

• Le contexte ferroviaire et patrimonial :

• L’aqueduc est un élément marquant du paysage d’Issy-les-Moulineaux, avec ses arches régulières et massives en pierre, qui témoignent de l’histoire industrielle et ferroviaire.

• L’implantation des locaux sous les arches répond à un enjeu d’activation des espaces résiduels tout en respectant la monumentalité de la structure.

• Dialogue ancien-moderne :

• Les interventions architecturales sont pensées comme des “inserts” qui s’intègrent dans les ouvertures des arches sans altérer leur structure d’origine, mais en offrant une lecture contemporaine de leur usage.

2. Parti architectural : les roues des locomotives

• Recherche sémiologique :

• Le dessin des roues des locomotives à vapeur, avec leurs rayons rayonnants et leurs formes circulaires parfaites, symbolise à la fois l’ingéniosité mécanique et l’histoire ferroviaire.

• Ces formes circulaires sont réinterprétées pour composer les façades des locaux sous les arches.

• Mise en œuvre :

• Métal ajouré : Des structures circulaires en acier corten ou en aluminium laqué sont intégrées dans les cadres des arches, rappelant les rayons et les jantes des roues de locomotives.

• Panneaux en bois lamellé-collé : Le remplissage des cercles utilise du bois pour adoucir la rigueur du métal et établir un lien chaleureux avec les espaces intérieurs.

• Lumière et transparence : Les motifs circulaires sont partiellement ajourés pour filtrer la lumière naturelle et créer des jeux d’ombres rappelant le mouvement des roues en rotation.

3. Organisation des espaces

• Programme fonctionnel :

• Les locaux sont polyvalents : bureaux, ateliers créatifs, espaces culturels ou commerciaux, adaptés aux besoins locaux.

• Chaque arche devient une unité fonctionnelle autonome, connectée visuellement et physiquement aux autres par des cheminements extérieurs.

• Circulation et accessibilité :

• Une promenade piétonne longe les arches, permettant de relier les différents espaces et de valoriser la structure historique de l’aqueduc.

• Les accès sont pensés pour s’intégrer discrètement dans le tissu urbain environnant.

4. Construction en filière sèche

• Principes techniques :

• Les interventions utilisent des structures métalliques préfabriquées, montées sans modifications majeures des arches en pierre, garantissant une approche réversible.

• Le bois lamellé-collé est choisi pour son faible impact environnemental et sa capacité à dialoguer avec les matériaux traditionnels comme la pierre.

• Avantages de la filière sèche :

• Légèreté et modularité des interventions.

• Réduction des nuisances sur le site (bruit, pollution).

• Facilité d’entretien et adaptabilité future.

5. Implication de Hamid Bouchaala

• Rôle dans le projet :

• Hamid Bouchaala, formé par l’atelier Dubosc et Landowski, a contribué à la recherche sémiologique et à la conception des façades, en proposant le parti architectural inspiré des roues de locomotives.

• Sa maîtrise des techniques de construction en filière sèche a permis de traduire les idées conceptuelles en solutions constructives innovantes.

• Enseignement de l’atelier :

• Cet atelier a influencé sa démarche, en valorisant des projets alliant sens historique, innovation architecturale et durabilité.

Contexte Environnant

1. Issy-les-Moulineaux :

• Une commune en pleine transformation, avec un riche passé industriel et un développement contemporain axé sur l’innovation et la durabilité.

2. L’aqueduc ferroviaire :

• Élément patrimonial emblématique, il structure le paysage et offre une opportunité unique de réinterprétation architecturale.

3. Mémoire ferroviaire :

• Les références aux locomotives à vapeur traduisent l’histoire locale et régionale, tout en créant une identité visuelle forte pour le projet.

Conclusion

« Mécanique des Arches » incarne une alliance subtile entre patrimoine industriel et architecture contemporaine. Le projet, guidé par une recherche sémiologique autour des roues des locomotives à vapeur, redonne vie aux arches de l’aqueduc tout en respectant leur monumentalité. Grâce à une construction en filière sèche et une sensibilité au contexte, ce projet devient une réponse exemplaire aux enjeux de valorisation du patrimoine et d’innovation architecturale.